À la chasse aux moustiques autour du Pays rhénan

Le Syndicat mixte de Lutte contre les Moustiques 67 (SLM67) poursuit ses efforts et diffuse quelques conseils aux habitants…

© SLM67

Les agents du SLM67 organisent des traitements anti-larvaires, tout en respectant les milieux naturels. Ils ciblent essentiellement 4 espèces qui piquent l’homme. Pour en réduire le nombre, ils réalisent tout d’abord une cartographie des gîtes larvaires potentiels : « Les femelles pondent dans des endroits secs, et les œufs éclosent lors de la mise en eau de ces gîtes. C’est à ce moment-là qu’il faut agir », indique Christelle Bender, la responsable scientifique et technique. En cas de pluie, de crue, d’inondation, le SLM67 vérifie la présence de larves, puis applique du larvicide biologique. À pied dans les endroits accessibles, en hélicoptère quand il n’y a pas d’autre solution.

Le SLM67 aménage également dans les communes membres des gîtes d’hibernation et des gîtes d’été pour les chauves-souris, grandes consommatrices de moustiques ! Il surveille les espèces invasives, dont le moustique tigre, mène des actions de sensibilisation avec les centres d’initiation à la nature et à l’environnement, et conseille les habitants : « Nous faisons aussi de la prévention, pour éviter les nuisances des moustiques domestiques dans les jardins », poursuit Christelle Bender.

Des trucs et astuces à appliquer chez soi

Il est notamment conseillé, pour limiter les sites de ponte, de limiter toutes les possibilités de trouver des eaux stagnantes pour les moutiques : mettre à l’abri ou retourner tous les objets pouvant contenir de l’eau, comme les arrosoirs et les brouettes, changer au moins une fois par semaine l’eau des coupelles, gamelles ou abreuvoirs,  couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau de pluie, ou encore vérifier le bon écoulement des eaux de pluie, dans les gouttières par exemple. Les moustiques, une petite partie seulement pique l’homme, ne sont pas uniquement source de nuisance, peuvent aussi être vecteur de maladies transmissibles aux humains. Limiter leur prolifération dépasse donc une recherche de confort estival.

Plus d’informations sur : www.slm67.fr.

Magali Burkhart

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